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Personnes et institutions

Jean-Marie Lafontaine

  • C16
  • Personne
  • 1923-1981

Né le 3 avril 1923 à Montréal, Jean-Marie Lafontaine a fait ses études classiques au Séminaire de Sainte-Thérèse-de-Blainville (1937-1944) et ses études théologiques au Grand Séminaire de Montréal (1944-1948). Il est ordonné le 22 mai 1948 à la Cathédrale de Montréal. Après une carrière de professeur à l'Université de Montréal (1951-1966), il est nommé vicaire générale à l'Archevêché catholique de Montréal en 1968. Il est nommé évêque par Jean-Paul II le 27 mai 1979. Il est mort à Montréal le 3 juin 1981.

Philippe Perrier

  • C17
  • Personne
  • 1870-1947

Fils de Louis et d’Elmire Lefebvre, Philippe Perrier naît le 6 mars 1870 à Saint-Valentin. Il fait ses études au séminaire de Montréal où il est ordonné prêtre en 1896. Il obtient ensuite à Rome un doctorat en théologie et en droit canonique. Au cours de sa carrière, Philippe Perrier enseigne au Collège de Montréal, au séminaire et au Scolasticat Saint-Charles à Joliette, il devient curé de Saint-Lambert et de Saint-Enfant-Jésus de Montréal, vicaire général à l’archevêché catholique romain de Montréal et protonotaire apostolique. Monseigneur Perrier était un proche du chanoine Lionel Groulx. Il est décédé le 16 avril 1947.

Chartiez, Jean-Philippe

  • C5
  • Personne
  • 1905-1988

Né le 24 novembre 1905, Jean-Philippe Chartiez est ordonné prêtre le 30 mai 1931. Il débute son sacerdoce comme vicaire à la paroisse Sainte-Brigide, puis à Notre-Dame de Lourdes (Verdun). En 1936, il est nommé auxiliaire au Collège du Sacré-Coeur à Sudbury, puis au collègue Sainte-Marie à Montréal où il pratiquera de 1945 à 1951. À partir de 1960, il est curé de la paroisse de Sainte-Marie-de-la-Médaille-Miraculeuse. Il est décédé le 1er avril 1988.

Paul-Émile Pelletier

  • C14
  • Personne
  • 1915-1985

Le Père Paul-Émile Pelletier, o.m.i., est né le 3 décembre 1915 à Lavaltrie (Lanaudière) dans le diocèse de Joliette. Il est le fils de de Lionel Pelletier, cultivateur, et de Rose-Alma Hétu. Après des études au collège de l’Assomption et au Grand Séminaire de Montréal, il commence son noviciat le 20 juillet 1936 à Ville LaSalle (Montréal) pour prononcer ses vœux le 21 juillet 1937. Il est ordonné prêtre le 21 septembre 1940 à la cathédrale d’Ottawa (Ontario) par Mgr Alexandre Vachon. Après avoir enseigné la théologie à Ste-Agathe-des-Monts (1941-1942), il s'implique dans divers mouvements de l'Action catholique à Montréal (1943-1966). Ensuite, il est nommé adjoint à l'Office diocésain de la vie famille au diocèse de Longueuil (1972-1977) et de Montréal (1977-1985). Il est décédé le 6 novembre 1985 à Richelieu (Montérégie) et les funérailles ont été célébrées à l’église St-Pierre-Apôtre à Montréal.

Social Connection Justice

  • P13
  • Collectivité
  • 1975-

Social Justice Connection (Connexion Justice sociale) a été fondé en 1975. À sa création, et jusqu’en 2014, l’organisme était connu sous le nom de Social Justice Committee - Comité pour la justice sociale de Montréal (SJC-CJS). CJS a été fondé dans le but de connecter les Montréalais avec les luttes sociales d’Amérique centrale. Ernest Lawrence Schibli (1940-2020), prêtre diocésain de Montréal, a participé à sa fondation et à son leadership jusqu’à ce que la maladie ne l’en empêche. Avec le temps, l'action de CJS s’est élargie pour inclure le contexte économique structurel dans lequel les communautés existent – un contexte largement inégalitaire et qui ne respecte pas les principes de la justice sociale. En travaillant de manière solidaire et en ayant toujours pour finalité la justice sociale, CJS s’engage à défendre l’égalité, la coopération ainsi qu’une vision d’un monde viable et durable.

Chancellerie

  • A1
  • Collectivité
  • 1670-

La Chancellerie est un office de la Curie de l'Archevêché de Montréal qui offre une expertise en matière de droit canonique et de règlements diocésains. Elle collabore étroitement avec l’Archevêque ainsi qu'avec tous les autres services et offices du diocèse pour assurer le bon fonctionnement de l'administration diocésaine. En conformité avec le droit canon (482), la Chancellerie a pour fonction principale de veiller à ce que les actes de la curie soient rédigés et expédiés, puis conservés aux archives. Le chancelier a aussi pour mandat de conserver et de mettre en valeur les archives du diocèse qui sont placées sous sa responsabilité. Les archives de la catholicité sont également sous sa responsabilité.

Comité des fondateurs de l'Église du Canada

  • P12
  • Collectivité
  • 1941-2013

Dès 1936, dans une allocution au Congrès de la Société Canadienne d’histoire de l’Église, le Cardinal Villeneuve lance l’idée d’une croisade de prières au Canada « afin de sortir de sa léthargie le peuple canadien en obtenant par une supplication d’envergure nationale la canonisation des apôtres éminents qui ont fondé l’Église Canadienne et qui ont sombré dans l’oubli dans la population canadienne ». Par la lettre collective du 25 juillet 1942, les évêques confient la croisade de prières en faveur de la glorification des pionniers de la Foi au Canada à un groupe d’ecclésiastiques qui prend le nom de Comité des Fondateurs de l’Église du Canada (CFEC). D’abord limités aux quatre fondateurs Mgr de Laval, Marie- de- l’Incarnation, Catherine de Saint-Augustin et Marguerite Bourgeoys, le CFEC ajoute bientôt Jeanne Mance et Marguerite d’Youville. Le CFEC a une triple vocation. 1) Centre de compilation, il tient des registres des faveurs attribuées aux saints fondateurs. 2) Il est en outre un centre de documentation actif, en alimentant la prédication et la propagande grâce notamment avec des plans de sermons et d’études et à la diffusion de nombreuses publications. 2) Enfin, le CFEC est un centre de propagande, en organisant la diffusion de la dévotion aux fondateurs de l'Église canadienne.

Depuis ses origines, le CFEC travaille par ailleurs en très étroite collaboration avec des centres de postulation, dirigés par un postulateur résidant à Rome, assisté d’un vice-postulateur au Canada, désignés par l’Assemblée Épiscopale Ces centres, qui sont des organismes canoniquement constitués, servent d’auxiliaire de publicité et de propagande et ont la responsabilité de faire les démarches pour hâter la béatification et la canonisation de l’un ou l’autre fondateur. Les centres de postulation sont situés à Québec, chez les Ursulines (pour Marie-de-l’Incarnation), les Hospitalières de l’Hôtel Dieu (Catherine de Saint-Augustin) et au Séminaire (Mgr de Laval); et à Montréal : les Sœurs Grises soutiennent la cause de Marguerite d’Youville; les Dames de la Congrégation celle de Marguerite Bourgeoys tandis que Jeanne Mance est soutenu par l’Hôtel Dieu de Montréal. À partir des années 1980, la béatification et la canonisation des Fondateurs étant réalisés, le CFEC élargit son action à d’autres vénérables et bienheureux canadiens, en promouvant notamment la cause en béatification et en canonisation de Marie-Anne Blondin, Elisabeth Bergeron, Mgr Bourget, Mère Bruyère, Frère André, Rosalie Cadron-Jetté, Aurélie Caouette, Marie-Rose Durocher, Émilie Gamelin, Frédéric Janssonne, le Père Lelièvre, le Père Marie-Clément Staub, le Frère Théophanius Chatillon, Elisabeth Turgeon. Le CFEC renouvelle ses statuts en 1992, par lesquels le Comité gagne son autonomie à l’égard de l’Assemblée des Évêques du Québec et adapte ses objectifs aux temps modernes. Le Comité est dissout à la fin de 2013.

Au cours de son histoire le CFEC a connu de nombreux présidents et secrétaires. Les présidents : Philippe Perrier (1942-1947), Chanoine Lionel Groulx (1947-1966), Mgr Jean-Louis Beaumier (1966-1976), Mgr Louis Aucoin (1976-1993), Roger Leclerc (1993-1999), Gentil Turcotte (1999-2002) et Roger Leclerc (2003-2013). Les secrétaires : Émile Gervais (1941-1967); Paul-Émile Racicot (1967-1969); Abbé Jean Mercier (1969-1975), Gilbert Lévesque (1976-1980), Thérèse Leduc (1980-2000), Gabrielle Morin (2001-2002) et Jacques Lemieux (2002-2013).

Centre d'organisation de la visite du pape à Montréal

  • D06
  • Collectivité
  • 1982-1984

Le Centre d'organisation de la visite du pape à Montréal est créé en 1982. Il fait suite à l'annonce de la visite du souverain pontife au Canada. Chapeauté par l'archevêque Paul Grégoire et par Mgr Jean-Claude Turcotte, le centre est chargé de coordonner les différents aspects de l’événement (relations avec les médias, services de police et autorités civiles, recrutement des bénévoles, organisations des activités, financement, etc.), et d'organiser la visite en collaboration avec les instances municipales, provinciales et fédérales de l'époque.

Bourget, Ignace

  • E02
  • Personne
  • 1799-1885

Ignace Bourget naît le 30 octobre 1799 à St-Joseph-de-Lévis, fils de Pierre Bourget et de Thérèse Paradis, « habitants », selon le terme de l'époque, bien enracinés dans leur terre et dans leur foi. Il est le onzième enfant d'une famille qui en comptera treize.

En 1811, il entre au petit Séminaire de Québec. Pendant les sept années de ses études dans cette institution, il se fera remarquer par ses attitudes de foi et sa grande piété.

Admis au Grand Séminaire de Québec, il est tonsuré le 11 août 1818, puis, un mois plus tard, orienté vers le séminaire de Nicolet. Il y passera trois ans à enseigner le latin, en même temps qu'il poursuivra sa formation théologique.

En janvier 1821, Mgr Joseph-Octave Plessis, évêque de Québec, le nomme secrétaire de Mgr Jean-Jacques Lartigue qui vient d'être fait évêque auxiliaire de Québec pour le district de Montréal. Un an plus tard, Ignace Bourget reçoit, de Mgr Lartigue, l'ordination sacerdotale en la chapelle de l'Hôtel-Dieu. Pendant les quelque dix-neuf années où il travaillera aux côtés de Mgr Lartigue à titre de secrétaire puis de vicaire général, puis d'évêque coadjuteur, il sera pour lui un disciple sûr, un ami fidèle, un confident, un collaborateur intime. L'influence du premier évêque de Montréal marquera certainement l'épiscopat du deuxième.

Ainsi, au lendemain de son ordination, Mgr Lartigue demandera à l'abbé Bourget de voir à la construction de l'église Saint-Jacques, dont il deviendra ensuite le chapelain, de même qu'il lui confiera la direction des vingt séminaristes logés dans la maison épiscopale jouxtant l'église-cathédrale.

Pendant la décennie 1825-1835 notamment, Ignace Bourget appuiera les luttes soutenues par Mgr Lartigue, participant à ses fatigues, ses soucis, ses humiliations.

Le secrétaire devenu vicaire général en 1835, recevra de Mgr Lartigue l'ordination épiscopale comme évêque coadjuteur avec future succession, le 25 juillet 1837, en la fête de saint Jacques le Majeur. Mgr Ignace Bourget s'emploiera particulièrement, pendant trois années, à visiter les paroisses d'un si vaste diocèse.

La mort de Mgr Jean-Jacques Lartigue, le 19 avril 1840, jour de Pâques, l'affecte profondément.

Il est opportun de souligner d'abord que l'activité pastorale de Mgr Bourget pendant son long épiscopat de trente-six années s'est déroulée dans un contexte social, culturel, politique toujours en ébullition.

Pensons simplement aux séquelles de la Rébellion de 1837-1838, à la pauvreté grandissante du milieu montréalais et québécois, à la forte croissance démographique de la ville, aux épreuves et catastrophes du temps : épidémie de typhus, épidémie de choléra, conflagration du Centre-ville; au relâchement des mœurs, au fléau de l'alcoolisme, aux débats politiques qui ont entouré deux réformes constitutionnelles du pays : l'Acte d'Union (1840) et la Confédération (1867). Ayant à l'esprit ces données, on ne peut que mieux admirer l'engagement humain et chrétien d'un pasteur toujours sur la brèche.

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