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Centre d'organisation de la visite du pape à Montréal

  • D06
  • Entidad colectiva
  • 1982-1984

Le Centre d'organisation de la visite du pape à Montréal est créé en 1982. Il fait suite à l'annonce de la visite du souverain pontife au Canada. Chapeauté par l'archevêque Paul Grégoire et par Mgr Jean-Claude Turcotte, le centre est chargé de coordonner les différents aspects de l’événement (relations avec les médias, services de police et autorités civiles, recrutement des bénévoles, organisations des activités, financement, etc.), et d'organiser la visite en collaboration avec les instances municipales, provinciales et fédérales de l'époque.

L'Oeuvre des vocations

  • D1
  • Entidad colectiva
  • 1943-

Fondée le 2 février 1943 par Mgr Joseph Charbonneau, archevêque de Montréal (1940-1950), L'Oeuvre des vocations a pour objectif de sensibiliser les paroisses, les institutions, les écoles et les mouvements de jeunes à l'appel du Seigneur. L'Oeuvre des vocations apporte, encore aujourd'hui, un soutien personnalisé, tant spirituel que financier, aux séminaristes et aux candidats qui cheminent en vue de devenir prêtre au diocèse de Montréal. Enfin, elle recueille, auprès de la population des fidèles, les montants nécessaires pour subvenir aux besoins des futurs prêtres dans leurs études, en octroyant de l'aide financière sous la forme de bourses.

Lartigue, Jean-Jacques

  • E01
  • Persona
  • 1777-1840

Né à Montréal le 20 juin 1777, Jean-Jacques Lartigue est le fils unique d’un père médecin français, Jacques Lartigue, immigré en Nouvelle-France en 1757 et d’une mère canadienne, Marie-Charlotte Cherrier, de Saint-Denis sur le Richelieu. Notons que par sa mère, Jean-Jacques Lartigue est apparenté à trois grandes familles de la bourgeoisie montréalaise — les Cherrier, les Viger, les Papineau — qui joueront un rôle important dans le milieu, notamment lors de la Révolte de 1837-1838.

Ordonné prêtre le 21 septembre 1800 à l’âge de 23 ans, il est nommé évêque auxiliaire et vicaire général, suffragant de l’évêque de Québec, pour le district de Montréal (1821-1836), puis premier évêque de Montréal (1836-1840) après que le pape Grégoire XVI signe la bulle d'érection du nouveau diocèse, mettant ainsi fin à plusieurs années de relations difficiles avec les Prêtres de Saint-Sulpice.

Commence alors une période politique difficile qui coïncide avec la crise qui secoue le Bas-Canada : les Troubles de 1837-1838 et leurs conséquences. Le 25 juillet 1837, dans sa cathédrale, l’évêque de Montréal tient à mettre en garde les fidèles de son diocèse contre toute action révolutionnaire. On retient de lui son intérêt pour l’éducation et la sagesse dont il a fait preuve durant la tourmente politique de 1837-1838. Il meurt à Montréal le 19 avril 1840.

Pour plus d'informations, consultez le dictionnaire biographique du Canada : http://www.biographi.ca/fr/bio/lartigue_jean_jacques_7F.html.

Bourget, Ignace

  • E02
  • Persona
  • 1799-1885

Ignace Bourget naît le 30 octobre 1799 à St-Joseph-de-Lévis, fils de Pierre Bourget et de Thérèse Paradis, « habitants », selon le terme de l'époque, bien enracinés dans leur terre et dans leur foi. Il est le onzième enfant d'une famille qui en comptera treize.

En 1811, il entre au petit Séminaire de Québec. Pendant les sept années de ses études dans cette institution, il se fera remarquer par ses attitudes de foi et sa grande piété.

Admis au Grand Séminaire de Québec, il est tonsuré le 11 août 1818, puis, un mois plus tard, orienté vers le séminaire de Nicolet. Il y passera trois ans à enseigner le latin, en même temps qu'il poursuivra sa formation théologique.

En janvier 1821, Mgr Joseph-Octave Plessis, évêque de Québec, le nomme secrétaire de Mgr Jean-Jacques Lartigue qui vient d'être fait évêque auxiliaire de Québec pour le district de Montréal. Un an plus tard, Ignace Bourget reçoit, de Mgr Lartigue, l'ordination sacerdotale en la chapelle de l'Hôtel-Dieu. Pendant les quelque dix-neuf années où il travaillera aux côtés de Mgr Lartigue à titre de secrétaire puis de vicaire général, puis d'évêque coadjuteur, il sera pour lui un disciple sûr, un ami fidèle, un confident, un collaborateur intime. L'influence du premier évêque de Montréal marquera certainement l'épiscopat du deuxième.

Ainsi, au lendemain de son ordination, Mgr Lartigue demandera à l'abbé Bourget de voir à la construction de l'église Saint-Jacques, dont il deviendra ensuite le chapelain, de même qu'il lui confiera la direction des vingt séminaristes logés dans la maison épiscopale jouxtant l'église-cathédrale.

Pendant la décennie 1825-1835 notamment, Ignace Bourget appuiera les luttes soutenues par Mgr Lartigue, participant à ses fatigues, ses soucis, ses humiliations.

Le secrétaire devenu vicaire général en 1835, recevra de Mgr Lartigue l'ordination épiscopale comme évêque coadjuteur avec future succession, le 25 juillet 1837, en la fête de saint Jacques le Majeur. Mgr Ignace Bourget s'emploiera particulièrement, pendant trois années, à visiter les paroisses d'un si vaste diocèse.

La mort de Mgr Jean-Jacques Lartigue, le 19 avril 1840, jour de Pâques, l'affecte profondément.

Il est opportun de souligner d'abord que l'activité pastorale de Mgr Bourget pendant son long épiscopat de trente-six années s'est déroulée dans un contexte social, culturel, politique toujours en ébullition.

Pensons simplement aux séquelles de la Rébellion de 1837-1838, à la pauvreté grandissante du milieu montréalais et québécois, à la forte croissance démographique de la ville, aux épreuves et catastrophes du temps : épidémie de typhus, épidémie de choléra, conflagration du Centre-ville; au relâchement des mœurs, au fléau de l'alcoolisme, aux débats politiques qui ont entouré deux réformes constitutionnelles du pays : l'Acte d'Union (1840) et la Confédération (1867). Ayant à l'esprit ces données, on ne peut que mieux admirer l'engagement humain et chrétien d'un pasteur toujours sur la brèche.

Comité des fondateurs de l'Église du Canada

  • P12
  • Entidad colectiva
  • 1941-2013

Dès 1936, dans une allocution au Congrès de la Société Canadienne d’histoire de l’Église, le Cardinal Villeneuve lance l’idée d’une croisade de prières au Canada « afin de sortir de sa léthargie le peuple canadien en obtenant par une supplication d’envergure nationale la canonisation des apôtres éminents qui ont fondé l’Église Canadienne et qui ont sombré dans l’oubli dans la population canadienne ». Par la lettre collective du 25 juillet 1942, les évêques confient la croisade de prières en faveur de la glorification des pionniers de la Foi au Canada à un groupe d’ecclésiastiques qui prend le nom de Comité des Fondateurs de l’Église du Canada (CFEC). D’abord limités aux quatre fondateurs Mgr de Laval, Marie- de- l’Incarnation, Catherine de Saint-Augustin et Marguerite Bourgeoys, le CFEC ajoute bientôt Jeanne Mance et Marguerite d’Youville. Le CFEC a une triple vocation. 1) Centre de compilation, il tient des registres des faveurs attribuées aux saints fondateurs. 2) Il est en outre un centre de documentation actif, en alimentant la prédication et la propagande grâce notamment avec des plans de sermons et d’études et à la diffusion de nombreuses publications. 2) Enfin, le CFEC est un centre de propagande, en organisant la diffusion de la dévotion aux fondateurs de l'Église canadienne.

Depuis ses origines, le CFEC travaille par ailleurs en très étroite collaboration avec des centres de postulation, dirigés par un postulateur résidant à Rome, assisté d’un vice-postulateur au Canada, désignés par l’Assemblée Épiscopale Ces centres, qui sont des organismes canoniquement constitués, servent d’auxiliaire de publicité et de propagande et ont la responsabilité de faire les démarches pour hâter la béatification et la canonisation de l’un ou l’autre fondateur. Les centres de postulation sont situés à Québec, chez les Ursulines (pour Marie-de-l’Incarnation), les Hospitalières de l’Hôtel Dieu (Catherine de Saint-Augustin) et au Séminaire (Mgr de Laval); et à Montréal : les Sœurs Grises soutiennent la cause de Marguerite d’Youville; les Dames de la Congrégation celle de Marguerite Bourgeoys tandis que Jeanne Mance est soutenu par l’Hôtel Dieu de Montréal. À partir des années 1980, la béatification et la canonisation des Fondateurs étant réalisés, le CFEC élargit son action à d’autres vénérables et bienheureux canadiens, en promouvant notamment la cause en béatification et en canonisation de Marie-Anne Blondin, Elisabeth Bergeron, Mgr Bourget, Mère Bruyère, Frère André, Rosalie Cadron-Jetté, Aurélie Caouette, Marie-Rose Durocher, Émilie Gamelin, Frédéric Janssonne, le Père Lelièvre, le Père Marie-Clément Staub, le Frère Théophanius Chatillon, Elisabeth Turgeon. Le CFEC renouvelle ses statuts en 1992, par lesquels le Comité gagne son autonomie à l’égard de l’Assemblée des Évêques du Québec et adapte ses objectifs aux temps modernes. Le Comité est dissout à la fin de 2013.

Au cours de son histoire le CFEC a connu de nombreux présidents et secrétaires. Les présidents : Philippe Perrier (1942-1947), Chanoine Lionel Groulx (1947-1966), Mgr Jean-Louis Beaumier (1966-1976), Mgr Louis Aucoin (1976-1993), Roger Leclerc (1993-1999), Gentil Turcotte (1999-2002) et Roger Leclerc (2003-2013). Les secrétaires : Émile Gervais (1941-1967); Paul-Émile Racicot (1967-1969); Abbé Jean Mercier (1969-1975), Gilbert Lévesque (1976-1980), Thérèse Leduc (1980-2000), Gabrielle Morin (2001-2002) et Jacques Lemieux (2002-2013).

Social Connection Justice

  • P13
  • Entidad colectiva
  • 1975-

Social Justice Connection (Connexion Justice sociale) a été fondé en 1975. À sa création, et jusqu’en 2014, l’organisme était connu sous le nom de Social Justice Committee - Comité pour la justice sociale de Montréal (SJC-CJS). CJS a été fondé dans le but de connecter les Montréalais avec les luttes sociales d’Amérique centrale. Ernest Lawrence Schibli (1940-2020), prêtre diocésain de Montréal, a participé à sa fondation et à son leadership jusqu’à ce que la maladie ne l’en empêche. Avec le temps, l'action de CJS s’est élargie pour inclure le contexte économique structurel dans lequel les communautés existent – un contexte largement inégalitaire et qui ne respecte pas les principes de la justice sociale. En travaillant de manière solidaire et en ayant toujours pour finalité la justice sociale, CJS s’engage à défendre l’égalité, la coopération ainsi qu’une vision d’un monde viable et durable.

Ordre des Filles d'Isabelle

  • P7
  • Entidad colectiva
  • 1897-...

L'Ordre des Filles d'Isabelle est une organisation de femmes catholiques fondée par le père John Russell en 1897 à New Haven au Connecticut (USA). Selon Wikipédia (2019), elle est surtout présente au Canada et aux États-Unis. Sa devise est « Unité, amitié et charité ». À l'instar des Chevaliers de Colomb, dont elle est en quelque sorte le pendant féminin, elle est organisée en cercles locaux. Il y aurait 60 000 Filles d'Isabelle aujourd'hui.

Inspirée par Isabelle de Castille (1451-1504), les Filles d'Isabelle offrent à ses membres une participation active aux messes, aux retraites et aux neuvaines pour mieux développer une amitié avec Dieu. Les membres apprennent à se connaître et organisent des levées de fonds pour les paroisses et les séminaires. Elles adhèrent également aux causes civiques qui touchent les femmes et les familles.

Pour en savoir plus, voir la fiche consacrée à l'Ordre des Filles d'Isabelle dans le cadre du projet de l’Université Laval sur le patrimoine religieux immatériel : http://www.ipir.ulaval.ca/fiche.php?id=742

Derome, Louis-Joseph-Amédée

  • P8
  • Persona
  • 1841-1922

Louis-Joseph-Amédée Derome (1841-1922) est librairie, éditeur et photographe. Né le 24 mai 1841 à Saint-Paul de Joliette, fils de Louis-Antoine Derome, marchand, et de Marie-Rachel Bruyère, il est décédé à Montréal le 9 juillet 1922. Il est directeur du Canada ecclésiastique (aujourd’hui Annuaire de l’église catholique du Canada) de 1887 à 1911. En 1888, avec Hubert-Charles Cadieux, il fonde la Librairie Saint-Joseph, rue Notre-Dame à Montréal, qui devient la Maison Cadieux-Delorme par la suite. Il est aussi président de l’union pieuse L’Adoration nocturne.

Hudon, Hyacinthe

  • Persona
  • 1792-1847

Né à Rivière-Ouelle au Bas-Canada, le 28 novembre 1792, Hyacinthe Hudon est le fils de Jérémie Hudon et de Marie Bergereau.

Il est ordonné prêtre le 9 mars 1817. En 1835, il encouragera Mgr Joseph Signay à appuyer l’érection d’un diocèse à Montréal. Puisqu’il n’obtiendra pas cet appuie, il décidera de faire signer, par des prêtres, une pétition en faveur de la création de ce nouveau diocèse et l’enverra lui-même à Rome.

Il sera ensuite nommé chanoine de la Basilique Notre-Dame le 21 janvier 1841, avant de devenir, 29 avril 1841, vicaire général à Montréal.

Il décédera du typhus le 12 août 1847 à Montréal.

Pour plus d’informations, consultez le site du dictionnaire biographique du Canada : http://www.biographi.ca/fr/bio/hudon_hyacinthe_7E.html.

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