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Personnes et institutions

Comité des fondateurs de l'Église du Canada

  • P12
  • Collectivité
  • 1941-2013

Dès 1936, dans une allocution au Congrès de la Société Canadienne d’histoire de l’Église, le Cardinal Villeneuve lance l’idée d’une croisade de prières au Canada « afin de sortir de sa léthargie le peuple canadien en obtenant par une supplication d’envergure nationale la canonisation des apôtres éminents qui ont fondé l’Église Canadienne et qui ont sombré dans l’oubli dans la population canadienne ». Par la lettre collective du 25 juillet 1942, les évêques confient la croisade de prières en faveur de la glorification des pionniers de la Foi au Canada à un groupe d’ecclésiastiques qui prend le nom de Comité des Fondateurs de l’Église du Canada (CFEC). D’abord limités aux quatre fondateurs Mgr de Laval, Marie- de- l’Incarnation, Catherine de Saint-Augustin et Marguerite Bourgeoys, le CFEC ajoute bientôt Jeanne Mance et Marguerite d’Youville. Le CFEC a une triple vocation. 1) Centre de compilation, il tient des registres des faveurs attribuées aux saints fondateurs. 2) Il est en outre un centre de documentation actif, en alimentant la prédication et la propagande grâce notamment avec des plans de sermons et d’études et à la diffusion de nombreuses publications. 2) Enfin, le CFEC est un centre de propagande, en organisant la diffusion de la dévotion aux fondateurs de l'Église canadienne.

Depuis ses origines, le CFEC travaille par ailleurs en très étroite collaboration avec des centres de postulation, dirigés par un postulateur résidant à Rome, assisté d’un vice-postulateur au Canada, désignés par l’Assemblée Épiscopale Ces centres, qui sont des organismes canoniquement constitués, servent d’auxiliaire de publicité et de propagande et ont la responsabilité de faire les démarches pour hâter la béatification et la canonisation de l’un ou l’autre fondateur. Les centres de postulation sont situés à Québec, chez les Ursulines (pour Marie-de-l’Incarnation), les Hospitalières de l’Hôtel Dieu (Catherine de Saint-Augustin) et au Séminaire (Mgr de Laval); et à Montréal : les Sœurs Grises soutiennent la cause de Marguerite d’Youville; les Dames de la Congrégation celle de Marguerite Bourgeoys tandis que Jeanne Mance est soutenu par l’Hôtel Dieu de Montréal. À partir des années 1980, la béatification et la canonisation des Fondateurs étant réalisés, le CFEC élargit son action à d’autres vénérables et bienheureux canadiens, en promouvant notamment la cause en béatification et en canonisation de Marie-Anne Blondin, Elisabeth Bergeron, Mgr Bourget, Mère Bruyère, Frère André, Rosalie Cadron-Jetté, Aurélie Caouette, Marie-Rose Durocher, Émilie Gamelin, Frédéric Janssonne, le Père Lelièvre, le Père Marie-Clément Staub, le Frère Théophanius Chatillon, Elisabeth Turgeon. Le CFEC renouvelle ses statuts en 1992, par lesquels le Comité gagne son autonomie à l’égard de l’Assemblée des Évêques du Québec et adapte ses objectifs aux temps modernes. Le Comité est dissout à la fin de 2013.

Au cours de son histoire le CFEC a connu de nombreux présidents et secrétaires. Les présidents : Philippe Perrier (1942-1947), Chanoine Lionel Groulx (1947-1966), Mgr Jean-Louis Beaumier (1966-1976), Mgr Louis Aucoin (1976-1993), Roger Leclerc (1993-1999), Gentil Turcotte (1999-2002) et Roger Leclerc (2003-2013). Les secrétaires : Émile Gervais (1941-1967); Paul-Émile Racicot (1967-1969); Abbé Jean Mercier (1969-1975), Gilbert Lévesque (1976-1980), Thérèse Leduc (1980-2000), Gabrielle Morin (2001-2002) et Jacques Lemieux (2002-2013).

Chancellerie

  • A1
  • Collectivité
  • 1670-

La Chancellerie est un office de la Curie de l'Archevêché de Montréal qui offre une expertise en matière de droit canonique et de règlements diocésains. Elle collabore étroitement avec l’Archevêque ainsi qu'avec tous les autres services et offices du diocèse pour assurer le bon fonctionnement de l'administration diocésaine. En conformité avec le droit canon (482), la Chancellerie a pour fonction principale de veiller à ce que les actes de la curie soient rédigés et expédiés, puis conservés aux archives. Le chancelier a aussi pour mandat de conserver et de mettre en valeur les archives du diocèse qui sont placées sous sa responsabilité. Les archives de la catholicité sont également sous sa responsabilité.

Social Connection Justice

  • P13
  • Collectivité
  • 1975-

Social Justice Connection (Connexion Justice sociale) a été fondé en 1975. À sa création, et jusqu’en 2014, l’organisme était connu sous le nom de Social Justice Committee - Comité pour la justice sociale de Montréal (SJC-CJS). CJS a été fondé dans le but de connecter les Montréalais avec les luttes sociales d’Amérique centrale. Ernest Lawrence Schibli (1940-2020), prêtre diocésain de Montréal, a participé à sa fondation et à son leadership jusqu’à ce que la maladie ne l’en empêche. Avec le temps, l'action de CJS s’est élargie pour inclure le contexte économique structurel dans lequel les communautés existent – un contexte largement inégalitaire et qui ne respecte pas les principes de la justice sociale. En travaillant de manière solidaire et en ayant toujours pour finalité la justice sociale, CJS s’engage à défendre l’égalité, la coopération ainsi qu’une vision d’un monde viable et durable.

Chartiez, Jean-Philippe

  • C5
  • Personne
  • 1905-1988

Né le 24 novembre 1905, Jean-Philippe Chartiez est ordonné prêtre le 30 mai 1931. Il débute son sacerdoce comme vicaire à la paroisse Sainte-Brigide, puis à Notre-Dame de Lourdes (Verdun). En 1936, il est nommé auxiliaire au Collège du Sacré-Coeur à Sudbury, puis au collègue Sainte-Marie à Montréal où il pratiquera de 1945 à 1951. À partir de 1960, il est curé de la paroisse de Sainte-Marie-de-la-Médaille-Miraculeuse. Il est décédé le 1er avril 1988.

Lafontaine, Jean-Marie

  • C16
  • Personne
  • 1923-1981

Né le 3 avril 1923 à Montréal, Jean-Marie Lafontaine a fait ses études classiques au Séminaire de Sainte-Thérèse-de-Blainville (1937-1944) et ses études théologiques au Grand Séminaire de Montréal (1944-1948). Il est ordonné le 22 mai 1948 à la Cathédrale de Montréal. Après une carrière de professeur à l'Université de Montréal (1951-1966), il est nommé vicaire générale à l'Archevêché catholique de Montréal en 1968. Il est nommé évêque par Jean-Paul II le 27 mai 1979. Il est mort à Montréal le 3 juin 1981.

Hudon, Hyacinthe

  • Personne
  • 1792-1847

Né à Rivière-Ouelle au Bas-Canada, le 28 novembre 1792, Hyacinthe Hudon est le fils de Jérémie Hudon et de Marie Bergereau.

Il est ordonné prêtre le 9 mars 1817. En 1835, il encouragera Mgr Joseph Signay à appuyer l’érection d’un diocèse à Montréal. Puisqu’il n’obtiendra pas cet appuie, il décidera de faire signer, par des prêtres, une pétition en faveur de la création de ce nouveau diocèse et l’enverra lui-même à Rome.

Il sera ensuite nommé chanoine de la Basilique Notre-Dame le 21 janvier 1841, avant de devenir, 29 avril 1841, vicaire général à Montréal.

Il décédera du typhus le 12 août 1847 à Montréal.

Pour plus d’informations, consultez le site du dictionnaire biographique du Canada : http://www.biographi.ca/fr/bio/hudon_hyacinthe_7E.html.

Institut canadien

  • Collectivité
  • 1844-1880

L'Institut canadien est fondé le 17 décembre 1844. Il s'agit d'un lieu de rassemblement culturel comprenant une bibliothèque et une salle de conférences. Cet institut devra fermer ses portes en 1880, puisqu'il croule sous les dettes à la suite de l'affaire Guibord.

Pour plus d'informations, consultez le site Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Institut_canadien_de_Montr%C3%A9al.

Cazeau, Charles-Félix

  • Personne
  • 1807-1881

Né à Québec le 24 décembre 1807, Charles-Félix Cazeau est le fils de Jean-Baptiste Cazeau et de Geneviève Chabot.

Ordonné prêtre le 3 janvier 1830 par Mgr Bernard-Claude Panet, il devient aussitôt secrétaire de l'Archidiocèse de Québec. Il sera surtout responsable de mettre en place les décisions relatives à l’administration temporelle de l’Archidiocèse. Par exemple, il érigera de nouvelles paroisses, en divisera d’autres, fera construire des églises, donnera des affectations aux prêtres et répondra à certaines demandes des paroissiens.

Il sera ensuite porte-parole de l’épiscopat auprès du gouvernement. Il aidera les députés défendant des projets de loi favorable au clergé en donnant des arguments que ceux-ci pourront emmener lors de débats. Il militera aussi grandement pour l’éducation.

Inquiet pour l’avenir de l’Archidiocèse de Québec, il demandera, à plusieurs reprises, l’aide de Mgr Ignace Bourget pour que le Saint-Siège démettre Mgr Joseph Signay de ses fonctions d’Évêque. Il trouve déplorable que celui-ci ne sache pas se faire respecter par ses prêtres et devra même intervenir dans des conflits les opposant à celui-ci.

Le 10 octobre 1850, il devient vicaire général de l’Archidiocèse de Québec.

Il meurt à Québec le 26 février 1881.

Pour plus d’informations, consultez le site du dictionnaire biographique du Canada : http://www.biographi.ca/fr/bio/cazeau_charles_felix_11F.html.

Pelletier, Paul-Émile

  • C14
  • Personne
  • 1915-1985

Le Père Paul-Émile Pelletier, o.m.i., est né le 3 décembre 1915 à Lavaltrie (Lanaudière) dans le diocèse de Joliette. Il est le fils de de Lionel Pelletier, cultivateur, et de Rose-Alma Hétu. Après des études au collège de l’Assomption et au Grand Séminaire de Montréal, il commence son noviciat le 20 juillet 1936 à Ville LaSalle (Montréal) pour prononcer ses vœux le 21 juillet 1937. Il est ordonné prêtre le 21 septembre 1940 à la cathédrale d’Ottawa (Ontario) par Mgr Alexandre Vachon. Après avoir enseigné la théologie à Ste-Agathe-des-Monts (1941-1942), il s'implique dans divers mouvements de l'Action catholique à Montréal (1943-1966). Ensuite, il est nommé adjoint à l'Office diocésain de la vie famille au diocèse de Longueuil (1972-1977) et de Montréal (1977-1985). Il est décédé le 6 novembre 1985 à Richelieu (Montérégie) et les funérailles ont été célébrées à l’église St-Pierre-Apôtre à Montréal.

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