Affichage de 53 résultats

Personnes et institutions

Cartier, Joséphine

  • Personne
  • 1847-1886

Née en 1847, Joséphine Cartier est la fille aînée de Georges-Étienne Cartier et Hortense Fabre.

Cazeau, Charles-Félix

  • Personne
  • 1807-1881

Né à Québec le 24 décembre 1807, Charles-Félix Cazeau est le fils de Jean-Baptiste Cazeau et de Geneviève Chabot.

Ordonné prêtre le 3 janvier 1830 par Mgr Bernard-Claude Panet, il devient aussitôt secrétaire de l'Archidiocèse de Québec. Il sera surtout responsable de mettre en place les décisions relatives à l’administration temporelle de l’Archidiocèse. Par exemple, il érigera de nouvelles paroisses, en divisera d’autres, fera construire des églises, donnera des affectations aux prêtres et répondra à certaines demandes des paroissiens.

Il sera ensuite porte-parole de l’épiscopat auprès du gouvernement. Il aidera les députés défendant des projets de loi favorable au clergé en donnant des arguments que ceux-ci pourront emmener lors de débats. Il militera aussi grandement pour l’éducation.

Inquiet pour l’avenir de l’Archidiocèse de Québec, il demandera, à plusieurs reprises, l’aide de Mgr Ignace Bourget pour que le Saint-Siège démettre Mgr Joseph Signay de ses fonctions d’Évêque. Il trouve déplorable que celui-ci ne sache pas se faire respecter par ses prêtres et devra même intervenir dans des conflits les opposant à celui-ci.

Le 10 octobre 1850, il devient vicaire général de l’Archidiocèse de Québec.

Il meurt à Québec le 26 février 1881.

Pour plus d’informations, consultez le site du dictionnaire biographique du Canada : http://www.biographi.ca/fr/bio/cazeau_charles_felix_11F.html.

Centre d'organisation de la visite du pape à Montréal

  • D06
  • Collectivité
  • 1982-1984

Le Centre d'organisation de la visite du pape à Montréal est créé en 1982. Il fait suite à l'annonce de la visite du souverain pontife au Canada. Chapeauté par l'archevêque Paul Grégoire et par Mgr Jean-Claude Turcotte, le centre est chargé de coordonner les différents aspects de l’événement (relations avec les médias, services de police et autorités civiles, recrutement des bénévoles, organisations des activités, financement, etc.), et d'organiser la visite en collaboration avec les instances municipales, provinciales et fédérales de l'époque.

Chancellerie

  • A1
  • Collectivité
  • 1670-

La Chancellerie est un office de la Curie de l'Archevêché de Montréal qui offre une expertise en matière de droit canonique et de règlements diocésains. Elle collabore étroitement avec l’Archevêque ainsi qu'avec tous les autres services et offices du diocèse pour assurer le bon fonctionnement de l'administration diocésaine. En conformité avec le droit canon (482), la Chancellerie a pour fonction principale de veiller à ce que les actes de la curie soient rédigés et expédiés, puis conservés aux archives. Le chancelier a aussi pour mandat de conserver et de mettre en valeur les archives du diocèse qui sont placées sous sa responsabilité. Les archives de la catholicité sont également sous sa responsabilité.

Charbonneau, Joseph

  • Personne
  • 1892-1959

Né à Lefaivre (Ontario) le 31 juillet 1892, Joseph Charbonneau est le fils de Daniel Charbonneau et de Caroline Yelle.

Il est ordonné prêtre le 24 juin 1916. Le 22 juin 1939, il deviendra le 2e évêque de Hearst. Il ne restera pas longtemps dans ce diocèse, puisque, dès de 21 mai 1940, il sera nommé évêque auxiliaire de Montréal. À la suite du décès de Mgr Georges Gauthier, il deviendra le 6e évêque et 4e Archevêque de Montréal.

Son épiscopat sera marqué par la grève à Asbestos (aujourd’hui Val-des-sources) durant laquelle Mgr Charbonneau prendra la défense des grévistes. Son côté progressiste déplaira au premier ministre Maurice Duplessis et le forcera à démissionner le 9 février 1950 et à s’exiler à Victoria en Colombie-Britannique.

Il meurt d’une crise cardiaque le 19 novembre 1959.

Pour plus d'informations, consultez Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_Charbonneau#:~:text=Joseph%20Charbonneau%2C%20n%C3%A9%20le%2031,Montr%C3%A9al%20de%201940%20%C3%A0%201950.

Chartiez, Jean-Philippe

  • C5
  • Personne
  • 1905-1988

Né le 24 novembre 1905, Jean-Philippe Chartiez est ordonné prêtre le 30 mai 1931. Il débute son sacerdoce comme vicaire à la paroisse Sainte-Brigide, puis à Notre-Dame de Lourdes (Verdun). En 1936, il est nommé auxiliaire au Collège du Sacré-Coeur à Sudbury, puis au collègue Sainte-Marie à Montréal où il pratiquera de 1945 à 1951. À partir de 1960, il est curé de la paroisse de Sainte-Marie-de-la-Médaille-Miraculeuse. Il est décédé le 1er avril 1988.

Chaumont, Joseph-Conrad

  • C1
  • Personne
  • 1875-1966

Né le 6 janvier 1875 à Sainte-Anne-des-Plaines, Joseph-Conrad Chaumont est le fils de Joseph Chaumont, cultivateur, et de Philomène Simard. Conrad Chaumont fait ses études classiques au séminaire de Sainte-Thérèse-de-Blainville, puis entre au grand séminaire de Montréal en 1895. Ordonné prêtre en 1898, il se rend à Rome pour poursuivre ses études en théologie à l'Université de la Propagande. De retour au Québec en 1900, il occupe plusieurs postes au séminaire de Sainte-Thérèse-de-Blainville jusqu'en 1923. Il est successivement professeur de versification et de philosophie, directeur adjoint, préfet des études et supérieur. En 1922, il se voit confier, par le Conseil de l'instruction publique, le poste de premier principal et le titre de fondateur de l'École normale de Saint-Jérôme qui ouvre ses portes en 1923. En 1925, il quitte le monde scolaire et devient curé de la paroisse du Très-Saint-Nom-de-Jésus à Montréal. Il demeure à ce poste jusqu'en 1934 alors qu'il est nommé vicaire général du diocèse de Montréal et directeur de L'Action catholique, alors en pleine expansion. En août 1941, il est consacré évêque titulaire d'Arena et évêque auxiliaire de Montréal. Il est décédé à Montréal le 8 octobre 1966.

Clermont, Lucien

  • Personne
  • 1910-1962

Né le 2 juin 1910 à Montréal, Lucien Clermont est le fils d’Edmond Clermont et de Bernadette Tessier.

Il est ordonné prêtre le 27 mai 1934.

Il meurt le 16 mai 1962.

Comité des fondateurs de l'Église du Canada

  • P12
  • Collectivité
  • 1941-2013

Dès 1936, dans une allocution au Congrès de la Société Canadienne d’histoire de l’Église, le Cardinal Villeneuve lance l’idée d’une croisade de prières au Canada « afin de sortir de sa léthargie le peuple canadien en obtenant par une supplication d’envergure nationale la canonisation des apôtres éminents qui ont fondé l’Église Canadienne et qui ont sombré dans l’oubli dans la population canadienne ». Par la lettre collective du 25 juillet 1942, les évêques confient la croisade de prières en faveur de la glorification des pionniers de la Foi au Canada à un groupe d’ecclésiastiques qui prend le nom de Comité des Fondateurs de l’Église du Canada (CFEC). D’abord limités aux quatre fondateurs Mgr de Laval, Marie- de- l’Incarnation, Catherine de Saint-Augustin et Marguerite Bourgeoys, le CFEC ajoute bientôt Jeanne Mance et Marguerite d’Youville. Le CFEC a une triple vocation. 1) Centre de compilation, il tient des registres des faveurs attribuées aux saints fondateurs. 2) Il est en outre un centre de documentation actif, en alimentant la prédication et la propagande grâce notamment avec des plans de sermons et d’études et à la diffusion de nombreuses publications. 2) Enfin, le CFEC est un centre de propagande, en organisant la diffusion de la dévotion aux fondateurs de l'Église canadienne.

Depuis ses origines, le CFEC travaille par ailleurs en très étroite collaboration avec des centres de postulation, dirigés par un postulateur résidant à Rome, assisté d’un vice-postulateur au Canada, désignés par l’Assemblée Épiscopale Ces centres, qui sont des organismes canoniquement constitués, servent d’auxiliaire de publicité et de propagande et ont la responsabilité de faire les démarches pour hâter la béatification et la canonisation de l’un ou l’autre fondateur. Les centres de postulation sont situés à Québec, chez les Ursulines (pour Marie-de-l’Incarnation), les Hospitalières de l’Hôtel Dieu (Catherine de Saint-Augustin) et au Séminaire (Mgr de Laval); et à Montréal : les Sœurs Grises soutiennent la cause de Marguerite d’Youville; les Dames de la Congrégation celle de Marguerite Bourgeoys tandis que Jeanne Mance est soutenu par l’Hôtel Dieu de Montréal. À partir des années 1980, la béatification et la canonisation des Fondateurs étant réalisés, le CFEC élargit son action à d’autres vénérables et bienheureux canadiens, en promouvant notamment la cause en béatification et en canonisation de Marie-Anne Blondin, Elisabeth Bergeron, Mgr Bourget, Mère Bruyère, Frère André, Rosalie Cadron-Jetté, Aurélie Caouette, Marie-Rose Durocher, Émilie Gamelin, Frédéric Janssonne, le Père Lelièvre, le Père Marie-Clément Staub, le Frère Théophanius Chatillon, Elisabeth Turgeon. Le CFEC renouvelle ses statuts en 1992, par lesquels le Comité gagne son autonomie à l’égard de l’Assemblée des Évêques du Québec et adapte ses objectifs aux temps modernes. Le Comité est dissout à la fin de 2013.

Au cours de son histoire le CFEC a connu de nombreux présidents et secrétaires. Les présidents : Philippe Perrier (1942-1947), Chanoine Lionel Groulx (1947-1966), Mgr Jean-Louis Beaumier (1966-1976), Mgr Louis Aucoin (1976-1993), Roger Leclerc (1993-1999), Gentil Turcotte (1999-2002) et Roger Leclerc (2003-2013). Les secrétaires : Émile Gervais (1941-1967); Paul-Émile Racicot (1967-1969); Abbé Jean Mercier (1969-1975), Gilbert Lévesque (1976-1980), Thérèse Leduc (1980-2000), Gabrielle Morin (2001-2002) et Jacques Lemieux (2002-2013).

de Beaubien, Charles-Philippe-Trottier

  • Personne
  • 1843-1914

Né à Montréal le 17 octobre 1843, Charles-Philippe-Trottier de Beaubien est le fils de Pierre-Rémi Beaubien et de Marie-Luce-Justine Casgrain.

Ordonné prêtre le 4 novembre 1866, il sera aumônier dans une prison de femmes, puis partira pour la Louisiane où il fondra une église, un collège et une école. À son retour dans le diocèse, il sera curé de plusieurs paroisses : Saint-Paul, Saint-Antoine-de-Lavaltrie, Saint-Anicet et Visitation de la Bienheureuse-Vierge-Marie.

Il écrira aussi deux livres : « L’histoire du Sault-au-Récollet » (1898) et « Généalogie de la famille Trottier-des-Rivières-Beaubien » (1913).

Il décède le 1re juillet 1914 chez les Sœurs de la Miséricorde, au Sault-au-Récollet.

Pour plus d’informations, consultez le site des cimetières du Québec : https://www.cimetieresduquebec.ca/montreal/sault-au-recollet/photos/102607/#1.

Résultats 11 à 20 sur 53